Alexander CALDER (1898 - 1976)
Peintre et sculpteur américain, Alexander CALDER est sensibilisé à l’art dès son enfance par ses parents artistes. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur en mécanique, il se dirige vers une école de Beaux-Arts à New York et travaille en tant qu’illustrateur sportif et animalier.
En 1926 il créée des jouets et constitue un univers constitué de personnages en fil de fer autour du cirque qu’il présente sous forme de performance. Il rencontre les artistes de l’avant-garde parisienne comme Miró, Cocteau, Man Ray, Robert Desnos, Fernand Léger, Le Corbusier, et Piet Mondrian, qui aura une grande influence sur lui, à partir de 1930.
Calder n'abandonne pas le fil de fer mais l’utilise sous des formes abstraites. En 1932, il expose ses premiers Mobiles (nom donné par Marcel Duchamp à ses engins articulés) mis en mouvement par de petits moteurs à la Galerie Vignon et rejoint le groupe Abstraction-Création.
En 1943 le Museum of Modern Art organise une première rétrospective, suivie en 1946 par une exposition à Paris préfacée par Jean-Paul Sartre, et obtient le grand prix de la Biennale de Venise en 1952. En 1958, il réalise le mobile du siège parisien de l'UNESCO.
En 1962, il s'installe en Indre-et-Loire dans un atelier à savon où il conçoit de grandes installations dont une sculpture monumental qui sera exposée à Montréal.
En 1971, Calder travaille avec Jacques Prévert sur un ouvrage « Fêtes », publié par les éditions Maeght, Calder réalise des eaux fortes et Prévert écrit un long texte sur l’œuvre du sculpteur. En 1973, Alexander Calder est chargé de peindre un avion par une compagnie aérienne qui sera présenté au Salon du Bourget à Paris, puis collabore à la décoration d’une voiture BMW.
Connu pour ses mobiles et stabiles, Calder créée également de nombreux bijoux en partenariat avec la Manufacture nationale de Sèvres.
"Pourquoi l'art devrait-il être statique ? En regardant une oeuvre abstraite, qu'il s'agisse d'une sculpture ou d'une peinture, nous voyons un ensemble excitant de plans, de sphères, de noyaux sans aucune signification. Il est peut-être parfait mais il est toujours immobile. L'étape suivante en sculpture est le mouvement". Alexander Calder