André MARFAING (1925 – 1987)
Originaire de Toulouse, Marfaing s’installe à Paris en 1949. Il se lie d’amitié avec Pierre Soulages en 1952 avec qui il partage une passion pour l’art roman et l’amour du noir.
Le noir sera la manière avec laquelle André Marfaing choisit d’atteindre un absolu, un monde sans référence avec la nature extérieure Sa première exposition personnelle a lieu en 1958 à la galerie Claude Bernard. L’année suivante, André Marfaing est convié à participer à la Documenta à Kassel et à la première biennale de Paris, au musée d’Art Moderne.
En 1962, il participe à la biennale de Venise et rejoint la même année la galerie Ariel dirigée par Jean Pollak, et en 1967, la galerie Birch au Danemark.
André Marfaing parle de la peinture « comme unes des aventures qui permet à l’homme de sortir du chaos », la lumière étant immanente et surgissant de sa peinture. Dans les années 70 il s’oriente vers l’épuration qui s’amplifie dans les années 80.
Une monographie posthume est éditée en 1991 En 2002, la bibliothèque nationale édite le catalogue raisonné des estampes.
« Le noir est pour moi le moyen d’expression le plus naturel »